1. L'édito
Un chemin d’espérance pour aujourd’hui
2. Actualités de la paroisse
2.1 Un chemin d’espérance pour aujourd’hui
2.2 Le Parcours Ensemble : une nouvelle proposition pour les couples (>10 ans)
3. Actualité de l’Eglise
3.1 Le week-end des séminaristes : 600 prêtres pour demain ; 600 prêtres pour vous !
3.2 La flèche de Notre-Dame
4. Coup de cœur
4.1 Hommage à Gérard de la Martinière (1943-2023) : au revoir !
4.2 Hommage à Philippe Laborde : la discrétion et l’humilité de Dieu
5. Coup de projecteur
Le Petit Bazar donne une seconde vie aux objets
6. Le saviez-vous ?
Pourquoi la fève est-elle en porcelaine ?
7. Agenda
Rencontrer plus ceux qui sont si différents de nous.
Aujourd’hui, nous aspirons tous à trouver des raisons d’espérer. Et nous sentons bien que si chacun s’enferme dans sa vision et son monde, il n’y a pas d’avenir ensemble possible. Or dans notre société et même notre Église, les tensions sont souvent vives ou masquées. Nous sommes bien sûr typés par des différences de personnalité, de sexe, de génération, de culture, de milieu social et de sensibilité religieuse.
Et même dans nos familles et notre paroisse nous rencontrons bien des différences ! Nous rencontrons-nous vraiment ?
Nous avons besoin de vraies rencontres. Elles élargissent notre vision, nous ouvrent à d’autres points de vue, nous renouvellent et nous enrichissent. Elles nous sortent de nos conformismes, nous aident à dépasser nos peurs et nos méfiances. Elles sont indispensables pour accéder à la confiance en nous-mêmes, dans les autres et dans l’avenir ensemble. Elles nous redonnent de l’espérance.
Vous êtes-vous demandé pourquoi Dieu, dès l’origine, nous a voulu tous fondamentalement différents ? Est-ce pour nous compliquer la vie ? N’est-ce pas plutôt pour que nous puissions nous donner la vie les uns aux autres ? Et éprouvions ainsi la joie de recevoir et celle de donner. Sans que personne ne puisse croire qu’il est supérieur, qu’il a la Vérité ou est auto-suffisant. Notre Dieu est un Dieu qui nous différencie et nous invite à la communion. Il la rend possible, par son Esprit, si nous lui ouvrons la porte.
Permettez-moi un vœu pour cette nouvelle année : que la Semaine de l’Unité des Chrétiens du 18 au 25 janvier, et la Messe de tous les peuples célébrée ce 21 janvier à N.D. de Beauregard, soient perçues comme des signes qui nous sont donnés et une invitation à un engagement au long des jours à oser la véritable rencontre avec des personnes de nos relations très différentes de nous. « Tu aimeras ton prochain, (si différent de toi), comme toi-même. » Lévitique 19/18 et « Choisis la vie, et non la mort. » Deutéronome 30/19. Donc, de qui allons-nous essayer de nous rapprocher ?
Père Michel Meunier
Les veillées Réjouis-toi du jeudi soir sont un rendez-vous bien établi de notre paroisse. La veille des premiers vendredis du mois, c’est l’Heure sainte qui en tient lieu. Il s’agit d’une pratique enracinée dans la dévotion au Sacré Cœur de Jésus : Jésus lui-même en a fait la demande à sainte Marguerite-Marie, lors d’une de ses apparitions à Paray-le-Monial :
« Toutes les nuits du jeudi au vendredi, Je te ferai participer à cette tristesse mortelle que J’ai bien voulu souffrir au Jardin des Oliviers (…). Pour m’accompagner dans cette humble prière, que Je présenterai alors à mon Père, parmi toutes mes angoisses, tu te lèveras entre onze heures et minuit pour te prosterner pendant une heure avec moi (…) pour adoucir en quelque façon l’amertume que Je sentais de l’abandon de mes apôtres qui m’obligea à leur reprocher qu’ils n’avaient pu veiller une heure avec moi, et pendant cette heure, tu feras ce que Je t’enseignerai. »
Pratiquer l’Heure sainte, c’est donc prendre pour nous ce que Jésus a demandé à sainte Marguerite-Marie. En vivant cette heure de prière le jeudi soir, nous nous rendons en pensée au jardin des Oliviers pour accompagner Jésus dans cette épouvantable solitude qu’il a éprouvée au moment où ses Apôtres dormaient, et où il était sur le point d’être arrêté. C’est prendre la mesure de cette souffrance infligée au Seigneur et en même temps de son admirable détermination à aller au bout de son amour pour nous.
En dormant, les apôtres ont manqué un rendez-vous avec Jésus et l’heure sainte nous propose de mettre tout notre cœur à réparer cette négligence en vivant un moment unique de communion avec Jésus. Cette pratique a donc pour effets, d’une part de faire grandir notre amour pour Lui, et d’autre part d’exercer notre cœur à la compassion pour ceux qui souffrent.
Concrètement, l’Heure sainte peut être vécue chez soi dans la prière et particulièrement la méditation de l’Evangile de l’agonie de Jésus à Gethsémani. En faire un rendez-vous paroissial, à 20h30 un jeudi par mois à l’église saint Pierre saint Paul, nous permet de vivre cette heure en commun et devant le Saint-Sacrement exposé.
Père Damien Warnan
La paroisse propose « Parcours Ensemble », un parcours en équipe, destiné à tous les couples d’au moins dix ans de vie commune, mariés ou non, quelle que soit leur histoire et vie et de foi pour grandir en amour et durer en couple.
Le parcours comprend 8-9 réunions par an, accompagnées par un couple "témoin" pour faire équipe et échanger autour de thèmes liés à la vie de couple. Aujourd'hui une vingtaine de thèmes sont disponibles avec des outils vidéo, des extraits de la Parole de Dieu, des questions à méditer personnellement et à deux avant la réunion...
Ce parcours est un outil pour consolider et enrichir la vie de couple, pour découvrir la présence du Christ dans le quotidien et faciliter l’accueil dans la communauté paroissiale.
Ce parcours est une vraie richesse à la disposition de nos paroisses, profitons-en !
N’hésitez pas à cliquer sur le teaser : Teaser Parcours Ensemble - YouTube
Pour tout renseignement, contacter Yves et Patricia Pouzin : pouzin.patricia@gmail.com, 06 20 08 53 58, ou le secrétariat de la Paroisse
Ce parcours est disponible sur le site Accueil - Parcours Ensemble .
Demandez le programme ! Vendredi : messe de la saint Charles de Foucauld et petit-déjeuner à La Madeleine, visite de Paris en petits groupes, adoration et dîner en paroisse ;
Samedi : messe de l’aurore à Saint-Eustache, prière et louange devant Notre-Dame pour l’Église de France, déjeuner aux Bernardins, action solidaire ou évangélisation, tartiflette et veillée de prière à Montmartre ;
Dimanche : messe solennelle avec le cardinal Aveline à Saint-Sulpice et déjeuner de fin à Stanislas.
Du 1er au 3 décembre, les 600 séminaristes de France se sont rassemblés à Paris pour prier et se rencontrer. L’organisation était au top et a vraiment permis un brassage et des rencontres. Je dois dire que je ne m’attendais pas à ce que nous soyons tous si différents les uns des autres !! Des discussions passionnantes avec Armand (oui oui !) séminariste de l’Emmanuel, avec Benoît de la communauté Saint-Martin, avec Frédéric qui commence le séminaire à soixante-ans …
J’ai mené ma petite enquête : pourquoi es-tu séminariste ? Pour les uns, parce qu’ils se sentent appelés par le Christ à relayer et porter la prière de la communauté. Pour d’autres, parce qu’ils veulent montrer que l’amour du Seigneur peut remplir une vie. Pour d’autres encore, et c’est mon cas, pour mener les âmes au Christ (ou le Christ aux âmes !). Ce qui est unanime, c’est que nous voulons servir, vous servir vous ! Et en vous servant, servir le Christ. Pour cela, nous dépassons les questions de sensibilités, et c’est ce que montre très bien la série d’articles de La Croix que je vous recommande (sur internet, ou sinon venez me voir en sortie de messe).
Nous comptons sur votre prière !
Armand Crouïgneau, Séminariste du diocèse attaché à notre paroisse
La Cathédrale Notre Dame de Paris a été construite en 182 ans de 1163 à 1345.
Elle aura connu trois flèches qui surmontent la croisée du transept :
La première flèche médiévale construite au XIIIe siècle a été fragilisée par les intempéries et fut démontée à la fin du XVIIIe siècle, vers 1790. C’était un clocher qui abritait cinq cloches et qui culminait à 83 mètres du sol.
La seconde, avec une fonction uniquement ornementale, fut construite par Eugène Viollet-le-Duc et culminait à 96 mètres du sol. Elle était constituée de 500 tonnes de bois et 250 tonnes de plomb. Inaugurée le 15 août 1859, elle s'est effondrée le 15 avril 2019 au cours de l’incendie qui a ravagé la cathédrale.
La troisième, réalisée à l’identique de la deuxième, a été réinstallée début décembre 2023 et ne sera visible qu’après la suppression des échafaudages.
Sa conception est inspirée par la flèche de la cathédrale Sainte-Croix d'Orléans, elle-même inspirée par celle de la cathédrale Notre-Dame d’Amiens.
Comme la précédente, la flèche est décorée de statues de cuivre représentant les douze apôtres et les symboles des quatre évangélistes. Le coq, situé au sommet de la flèche, est garni de trois reliques : une parcelle de la couronne d’épines, une relique de saint Denis et de sainte Geneviève.
En 2019, épargnées par l’incendie, les statues sont descendues pour être restaurées car elles souffrent d’oxydation du cuivre leur donnant une couleur vert-de-gris.
Le 16 décembre 2023, un nouveau coq est installé au sommet de la flèche après avoir été béni par Laurent Ulrich, archevêque de Paris. Cette sculpture dorée, réalisée par l'architecte Philippe Villeneuve, renferme les mêmes reliques que l'ancien coq mais aussi les noms des 2000 personnes qui ont participé à la reconstruction de l'édifice.
L'ancien coq est désormais conservé au musée de la cathédrale
Connu de tous et inconnu de tous !
… par sa discrétion, son profond respect à l’égard de tout interlocuteur, son écoute, son attention, son silence pour ne rien perdre, entendre et comprendre…
… sans jamais se mettre en avant, donnant son avis sans tenter de convaincre…
Son intelligence, son regard, pouvaient en intimider beaucoup, malgré sa simplicité, son attention et son humilité.
De courage il ne manquait, même dans l’adversité, notamment son combat contre la maladie… De générosité il débordait (dans tous les sens du terme et bien au-delà) !
Installé depuis près de 49 ans à La Celle Saint Cloud, malgré sa carrière professionnelle le rendant souvent absent, il s’est engagé très rapidement et très discrètement dans la paroisse (à l’époque Saint Pierre Saint Paul et la Visitation) pour accompagner, œuvrer et aider tout groupe, toute association, ou quiconque dans le besoin.
Il a joué un rôle de conseil avec beaucoup de diplomatie dans le cadre de l’école Sainte Marie.
Il a présidé l’ESSOR (en charge de l’immobilier de la paroisse) pendant près de 16 années.
Puis il a su être un excellent modérateur et conseil lors de l’unification des deux paroisses (SPSP et Notre Dame de Beauregard), dossier délicat…
Dans le cadre du Conseil Paroissial aux Affaires Économiques (CPAE) il fut pendant une trentaine d’années un discret et remarquable guide, tout comme il le fut pour l’AEPB (Étincelle), puis Connect (solidarité professionnelle), sans oublier son rôle dans « le Café Chrétien ».
Il servit sans qu’on le remarque, sans qu’on puisse s’en douter… de conseil privé, personnel si nécessaire, auprès de nos curés et prêtres.
Omniprésent invisible aux fêtes paroissiales, à l’origine d’Alpha à LCSC, … la liste pourrait être longue…
C’est ainsi qu’il est connu et reconnu de tous sans que « tous » sachent exactement qui il était.
Gérard était le conseiller, parfois le papa, le moteur, l’ami. A ceux qui ont eu la chance de le côtoyer, mais pas seulement, il va manquer.
Comme un de ses enfants l’a écrit, il était « un point de repère pour certain, un second père pour d’autre, un conseiller dans l’ombre, attentif à tout, au regard malicieux ». Il était le Rocher, pour sa famille comme pour nous…
Que son épouse Elisabeth et ses quatre garçons, sa famille, soient assurés de toute notre affection et de notre amitié.
Notre paroisse et sa communauté lui doivent beaucoup, et au-delà la ville même de La Celle Saint Cloud.
Tout au long de sa vie il aura appliqué la parole de Dieu en mettant ses talents au service des autres.
Merci et au revoir Gérard…
Vous avez certainement croisé sa haute silhouette à la sortie des églises de la Celle Saint Cloud et vous avez peut-être eu la chance d’échanger quelques mots avec lui. Mais lui aussi a eu la chance de vous rencontrer.
Car Philippe était un homme d’écoute qui faisait sienne la prière d’Israël : « Ecoute, Israël… ». Vous ne seriez pas ce que vous êtes sans lui et il ne serait pas ce qu’il a été sans vous. Ses convictions étaient profondes, solidement enracinées, nourries de ses rencontres dans l’Eglise, sa maison, et il les partageait bien volontiers.
L’Esprit de Dieu habitait Philippe, l’Esprit de Pentecôte, l’Esprit du Père et du Fils, celui dont on signifie la présence à ceux qui reçoivent la confirmation. Esprit de Conseil et de Force qu’il a mis au service des 4 derniers archevêques de Paris (le cardinal Jean Marie Lustiger, le cardinal André Vingt-Trois, Monseigneur Michel Aupetit et Monseigneur Laurent Ulrich) en tant que directeur de cabinet.
Esprit de Sagesse, d’Intelligence et de Connaissance qu’il a mis en œuvre dans tous les grands chantiers du diocèse de Paris dont il s’est occupé, par exemple celui du Collège des Bernardins, celui de Radio Notre Dame ou celui de la chaîne KTO, Esprit d’Affection pour les siens et d’Adoration confiante. Philippe fut pour nous signe de Dieu et peut-être l’avons-nous été pour lui.
Car c’est bien cela l’Eglise, cette communauté Chrétienne, qu’on la nomme Famille – Philippe et Valérie ont eu 6 enfants et une belle kyrielle de petits enfants – qu’on la nomme Ecole ou Communauté, notamment celle de l’Emmanuel auprès de laquelle Philippe et Valérie ont œuvré très activement. Philippe vivait tout cela au quotidien, avec beaucoup d’engagement, de discrétion et d’humilité ; il avait le bonheur de connaître Dieu et le désir de le faire connaître à tous.
Philippe nous a quittés le 22 octobre, il avait 67 ans et si maintenant il a atteint sa stature définitive, nous restons sans nul doute en communion avec lui.
Installé à La Celle-Saint-Cloud depuis plus de 3 ans, Le Petit Bazar est une « ressourcerie » !
Les objets trouvent une seconde vie grâce à la revente en boutique à prix solidaires ou via nos partenaires de réemploi et de recyclage. Ce dont vous ne voulez plus peut servir à d'autres ! Chaque don est pesé, trié, nettoyé, testé, évalué et mis en valeur dans notre boutique, grâce à notre formidable équipe de bénévoles.
Nous fonctionnons par apport de dons volontaires, directement en boutique. Nous acceptons les dons propres, en bon état et en état de fonctionnement.
Le Petit Bazar c'est un peu la caverne d'Ali Baba ! Vous pourrez trouver des vêtements de saison, du bébé à l'adulte, homme et femme ; des accessoires (bijoux, sacs, chaussures...), des livres, des jeux, de la vaisselle, des objets de décorations, du petit électrique...
Notre projet est de transformer les habitudes de consommation, d'amener chacun vers l'anti-gaspillage et la solidarité. Tout le monde peut devenir acteur de la préservation des ressources. Adoptez vite le réflexe ressourcerie !
Infos pratiques : Le Petit Bazar est au 1-3 avenue de la Malmaison LCSC
Ouverture : mardi : 9h30-12h / 13h30-15h30 ; jeudi et vendredi : 9h30-12h ; samedi : 10h-12h30 / 14h-17h
Dans la galette il y a toujours eu une fève, légume délicieux à manger. Quand on trouvait la fève, on devenait Roi ; et le Roi devait payer une tournée à tous les invités : c’est « le Roi boit » .
Mais certains rois, avares, ne voulaient pas payer la tournée, alors ils avalaient la fève .
Pour éviter toute triche on a remplacé la fève par un petit morceau de porcelaine, mais c’est toujours la fève.
Dimanche 11 février 10h30 à NDB : messe du sacrement des malades
Vivre le Carême 2024 en paroisse :
Confessions : mercredi 20 mars de 20h à 22h à NDB + confessions aux horaires habituels
Dates offices :
Messes de Pâques dimanche 31 mars : 9h45 à La Visitation, 10h30 à NDB,11h30 à SPSP